Tout est dans le titre. Nous continuons à la fois à planifier notre futur proche et lointain et à se promener et expérimenter tout un tas de petites choses qui nous plaisent follement.
Le rendez-vous que nous avons eu avec l'association AFIP pour se faire accompagner dans le montage de notre épicerie a été vraiment enthousiasmant, nous en sommes ressortis très motivés et nous nous revoyons dans peu de temps pour une session de 3 jours intensifs, pour faire mûrir les idées et rentrer dans le concret.
En attendant, nous avons décidé d'attendre de toucher nos précieuses aides avant de se chercher une jolie maison avec jardin prête à nous acceuillir. Mais c'est là que nous avons beaucoup de chance, les parents de Raph ont une petite maison près de la mer à Hardelot et nous laissent gentiment les clés, c'est donc là que nous avons pris nos nouveaux quartiers et on y est vraiment bien !
On se promène, on repère les endroits où on retournera cueillir des cassis, des argousiers, des mûres... On a même vu une ruche sauvage ! Qu'est ce qu'on savoure encore et toujours, tout ce temps libre que nous avons ensemble à réfléchir, marcher, rigoler et à bricoler !
D'aileurs, il y a une petite semaine, nous nous sommes essayés à fabriquer de la moutarde maison, dans l'idée d'un jour semer, récolter et transformer notre propre moutarde.
Pourquoi faire sa moutarde ? Parce que c'est super simple, super bon, super rapide !
4 ingrédients principaux : graines de moutarde, vinaigre, eau, sel.
Lorsqu'on regarde sur les blogs de gens qui s'essaient à la fabriquer, tous rajoutent un peu d'huile, de la farine, du curcuma, du sucre, du miel, des herbes, mais tout ça nous paraissait beaucoup, surtout si à terme, notre but est d'être totalement indépendants dans notre production.. Et pour une première fois, nous voulions connaître le goût de cette moutarde "pure".
Pour être encore plus indépendants, il faudrait que nous produisions notre propre vinaigre, ce qui imposerait d'avoir des vignes, ou des pommes, ou tout autres fruits en quantité suffisante... Enfin bon, pour commencer, on se contentera d'aller se fournir chez le producteur de vinaigre de cidre du coin, ce n'est pas ça qui manque dans la région... Mais le vinaigre ça suivra ça oui !
Comme il faut un début à tout, la première expérience n'était pas très concluante. Nous avions trempé une petite quantité de graines dans un mélange approximatif de vinaigre et d'eau et puis le lendemain, nous avons voulu les passer dans notre mixeur de compétition.
Problème, notre Robot-coupe tant efficace avec notre pâte à tartiner a eu bien du mal à réduire en pâte ce mélange de graines humides ! Nous pensons que c'est à cause de la trop petite quantité que nous lui avons donné, mais dans tous les cas, les graines deviennent vraiment très visqueuses et ont du mal à passer sous le couteau, même avec un mixeur de plus petite taille, ou il faut s'y prendre à plusieurs fois.
Nous avons tout de même réussi à obtenir quelque chose ressemblant à de la moutarde, mais avec l'obligation d'y ajouter de l'huile pour la consistance. Au goût, nous sommes un peu restés sur notre fin.
Comme nous sommes plutôt persévérants, nous avons pensé qu'une autre méthode serait peut-être plus appropriée pour réaliser la moutarde, plus proche de celle pratiquée traditionnellement : moudre ses graines à sec, puis rajouter ce qu'on appelle le verjus (ici vinaigre + eau), nous avons donc décidé d'investir dans un moulin à graines de pavot !
Et voici notre deuxième essai, qui paraît beaucoup plus concluant, et en texture, et en goût, sans aucun autre ajout que les 4 ingrédients principaux suscités !
Et en plus, pas d'électricité, juste de l'huile de coude !
On a obtenu quelque chose qui se rapproche beaucoup plus d'une texture de moutarde, plutôt fluide tout en restant granuleux car artisanal !
Dans tous les cas, il faudra attendre 48h pour la goûter, car les graines de moutardes fraîchement moulues rendent de l'amertume... On vous dit quoi !
Le rendez-vous que nous avons eu avec l'association AFIP pour se faire accompagner dans le montage de notre épicerie a été vraiment enthousiasmant, nous en sommes ressortis très motivés et nous nous revoyons dans peu de temps pour une session de 3 jours intensifs, pour faire mûrir les idées et rentrer dans le concret.
En attendant, nous avons décidé d'attendre de toucher nos précieuses aides avant de se chercher une jolie maison avec jardin prête à nous acceuillir. Mais c'est là que nous avons beaucoup de chance, les parents de Raph ont une petite maison près de la mer à Hardelot et nous laissent gentiment les clés, c'est donc là que nous avons pris nos nouveaux quartiers et on y est vraiment bien !
On se promène, on repère les endroits où on retournera cueillir des cassis, des argousiers, des mûres... On a même vu une ruche sauvage ! Qu'est ce qu'on savoure encore et toujours, tout ce temps libre que nous avons ensemble à réfléchir, marcher, rigoler et à bricoler !
D'aileurs, il y a une petite semaine, nous nous sommes essayés à fabriquer de la moutarde maison, dans l'idée d'un jour semer, récolter et transformer notre propre moutarde.
Pourquoi faire sa moutarde ? Parce que c'est super simple, super bon, super rapide !
4 ingrédients principaux : graines de moutarde, vinaigre, eau, sel.
Lorsqu'on regarde sur les blogs de gens qui s'essaient à la fabriquer, tous rajoutent un peu d'huile, de la farine, du curcuma, du sucre, du miel, des herbes, mais tout ça nous paraissait beaucoup, surtout si à terme, notre but est d'être totalement indépendants dans notre production.. Et pour une première fois, nous voulions connaître le goût de cette moutarde "pure".
Pour être encore plus indépendants, il faudrait que nous produisions notre propre vinaigre, ce qui imposerait d'avoir des vignes, ou des pommes, ou tout autres fruits en quantité suffisante... Enfin bon, pour commencer, on se contentera d'aller se fournir chez le producteur de vinaigre de cidre du coin, ce n'est pas ça qui manque dans la région... Mais le vinaigre ça suivra ça oui !
Comme il faut un début à tout, la première expérience n'était pas très concluante. Nous avions trempé une petite quantité de graines dans un mélange approximatif de vinaigre et d'eau et puis le lendemain, nous avons voulu les passer dans notre mixeur de compétition.
Problème, notre Robot-coupe tant efficace avec notre pâte à tartiner a eu bien du mal à réduire en pâte ce mélange de graines humides ! Nous pensons que c'est à cause de la trop petite quantité que nous lui avons donné, mais dans tous les cas, les graines deviennent vraiment très visqueuses et ont du mal à passer sous le couteau, même avec un mixeur de plus petite taille, ou il faut s'y prendre à plusieurs fois.
Nous avons tout de même réussi à obtenir quelque chose ressemblant à de la moutarde, mais avec l'obligation d'y ajouter de l'huile pour la consistance. Au goût, nous sommes un peu restés sur notre fin.
Comme nous sommes plutôt persévérants, nous avons pensé qu'une autre méthode serait peut-être plus appropriée pour réaliser la moutarde, plus proche de celle pratiquée traditionnellement : moudre ses graines à sec, puis rajouter ce qu'on appelle le verjus (ici vinaigre + eau), nous avons donc décidé d'investir dans un moulin à graines de pavot !
Et voici notre deuxième essai, qui paraît beaucoup plus concluant, et en texture, et en goût, sans aucun autre ajout que les 4 ingrédients principaux suscités !
Les graines passées avec Jupiter, notre moulin manuel |
On obtient une pâte grossière un peu huileuse |
on prépare notre verjus (60% vinaigre 40% eau) |
on ajoute au fur et à mesure le liquide et on mélange ! |
Dans tous les cas, il faudra attendre 48h pour la goûter, car les graines de moutardes fraîchement moulues rendent de l'amertume... On vous dit quoi !