Rechercher dans ce blog

mercredi 26 février 2014

Des plans sur la comète

Maintenant que nous avons visité ce terrain dans le Pas-de-Calais, nous pensons sérieusement à acquérir un terrain afin d'y construire une maisonnette. Peut-être que ce sera à Vaulx, peut-être que ce sera ailleurs, mais l'idée d'avoir un jardin et de commencer à construire notre maison nous emballe beaucoup plus que toute autre situation ! Après tout, nous sommes rentrés de voyage à la suite d'un stage de construction, et l'envie de faire la nôtre, alors pourquoi laisser cette énergie s'affaiblir ?

Mais en 2014, construire soi-même n'est pas facilité par la fameuse réglementation ... RT 2012 ! Cette réglementation en vigueur depuis janvier 2013 nous contraint entre autres à faire une étude thermique de notre maison par un bureau d'étude, installer une VMC double flux, et choisir au moins un mode de production d'énergie renouvelable (bois, photovoltaïque, panneaux solaire pour l'eau chaude...)

Nous sommes actuellement en train de découvrir tous ces petits plaisirs administratifs français, et se pencher sérieusement sur la faisabilité d'un tel projet.

Autre chose, notre budget est très serré, mais ça tombe bien, nos besoins sont moindre, donc nous avons planché sur un design de maison carrée faisant 49m2.

Voici les premières esquisses :


Pour les matériaux, nous pensons évidemment à la botte de paille et la terre, en technique CST (cellule sous tension) avec ossature légère en bois, mais nous regardons d'autres modes de construction à faible coût comme le GREB (encore en paille), les sacs de terre (earthbags), ou encore les maisons container.
Les briques de terre par chez nous, ce serait trop long à sécher, et pas sûr d'être acceptées par la législation.

Nous avons les cerveaux remplis de démarches administratives, jargon de construction... Nous allons en tout cas commencer une recherche active de terrains dans le Nord - Pas-de-Calais !
C'est parti ...

lundi 24 février 2014

Par monts et par Vaulx ?

Dans notre recherche d'une installation prochaine, nous sommes passés par tous les stades :

Il y a 10 jours. 
Ouvrir une épicerie dans une petite ville de campagne pas trop loin de la grande ville et dynamiser le tissu social, être en location et acquérir un bout de terrain au bout de 5 ans.

Il y a 5 jours.
Ouvrir une épicerie sur Cassel et vivre en appartement sans jardin, tournée plus vers le tourisme que vers la population locale car Cassel est une ville touristique. Payer un loyer pendant 8 ans et avoir un bout de terrain dans les Flandres. Être pas trop loin de la grande ville par le train.

Il y a 3 jours.
Ouvrir une épicerie à Lille, La grande ville, être certain du succès de notre concept. Avoir une vie de quartier, être en location et faire des prêts à tout va. Être proche des amis et du cinéma, espérer avoir un bout de terrain au bout de 15 ans.

Hier.
Acheter un terrain dans le Pas-de-Calais en Artois, près d'Auxi-le-Château, rêver d'une vie paisible, construire notre maison. Ouvrir une épicerie ? Reprendre un travail à mi-temps ? Avoir une voiture, être loin des amis. Ne pas avoir d'emprunt à rembourser. Ne pas avoir de loyer. Avoir des légumes du jardin.

Voici le petit village de Vaulx (62390), et les terrains :






La petite ville d'Auxi-le-Château, limite du Pas-de-Calais et de la Somme.




A suivre...

samedi 22 février 2014

Du fil à retordre

Voilà maintenant plus de 10 jours que nous sommes rentrés, et l'impression d'être revenus depuis plus de 3 mois, évidemment !
Tout revient très vite, les chouettes choses comme les moins chouettes...

Un chouette repas de retrouvailles !

La dure réalité... moins chouette
Nos idées fusent toujours, mais sont confrontées à la réalité de la situation ! Nous sommes dans le Nord de la France, nous avons toujours un peu d'argent de côté mais pas assez pour s'acheter un terrain, nous avons notre idée d'épicerie (aujourd'hui baptisée Tout en Vrac!) mais difficilement adaptable à une vie en milieu rural que l'on souhaiterait.
Nous avons rencontré le maire d'Hergnies, petite commune de 4300 habitants, mais le maire semble vouloir privilégier l'ouverture d'une enseigne du groupe Casino, Vival, plutôt que de laisser l'opportunité à quelqu'un d'ouvrir un commerce indépendant. Notre projet ne l'a pas emballé, il faut donc que nous rebondissions !

Notre dilemme du moment est donc de privilégier soit notre projet professionnel : monter notre épicerie - espace créatif mais le réaliser dans une grande ville, où nous serions certains de toucher une clientèle intéressée, ce qui veut dire : Lille, une ville qui manque cruellement d'espaces verts pour nous... ou bien privilégier notre projet personnel : vivre dans un village, avoir un jardin et faire doucement notre trou, mais comment gagner notre vie ?

Et pourquoi pas investir dans un camion aménagé, acheter un terrain de loisir, vivre dedans et jouir d'une certaine liberté ?

Et pourquoi pas se lancer dans la fabrication à grande échelle de pâte à tartiner choco-noisette maison et aller démarcher des producteurs de noisettes en France ?

Nous passons donc un moment plutôt délicat, où des décisions doivent être prises en fonction des compromis que nous sommes capable de faire. Il fallait s'y attendre, mais nous sommes prêt à en affronter les difficultés ! Bon... pas trop longtemps quand même ?




samedi 8 février 2014

Du thym et du laurier

Bilan de 172 jours de voyage

Franchement, lorsque nous imaginions ce voyage il y a maintenant presque 4 ans, il nous aurait apparu comme un sacrilège et une immense frustration de penser que l'on ne partirait qu'un petit 6 mois... Vous êtes témoins que nous en parlions de cette longue évasion !

A notre grande surprise, les choses sont allées beaucoup plus vite que prévues : les idées qui germent, l'analyse de notre ressenti, les nouvelles envies, la lassitude d'un mode de vie qui a ses limites etc. 
On aurait pu continuer pour plusieurs raisons, on préfère rentrer pour tout un tas d'autres, mais on rentre un peu changés, un peu différents, en en connaissant encore un peu plus sur nous même, et en en ayant appris aussi beaucoup sur les autres.

Une dernière fois, nous tenions à dresser un bilan de ce voyage : évoquer ce que l'on a ressenti et observé, et les quelques leçons qu'on en tire...

L'exotisme relatif
Cette partie aurait également pu s'appeler "Se sentir chez soi partout". Quel drôle et agréable sentiment.
Les premiers jours, les premières semaines du voyage, on emprunte. On arrive quelque part, chez une personne, on prend une douche en se sentant chez elle, on n'ose pas trop prendre de place. On est chez quelqu'un, on observe sa décoration, ses meubles, on peut s'y sentir très bien mais ce n'est pas chez nous.
Je pensais que ce sentiment durerait tout le long du voyage, en fait non, ce n'est pas vraiment que j'y pensais, je crois que ça me semblait logique sans même y réfléchir, sans même y mettre des mots.

Et puis, 2 mois et demi après le départ, les choses changent...  Je réalise que tous ces gestes de la vie quotidienne, je ne les ferai pas différemment si j'étais chez moi. Ce n'est pas réellement que je me sens chez moi c'est plutôt que je ne me sens pas, pas chez moi, vous saisissez la nuance ?
Nous n'avons plus de chez-nous mais partout où nous allons peut potentiellement le devenir pour quelques jours...
Pour nous ce n'était qu'une question de temps, 2 mois et demi pour se déraciner inconsciemment.
Nous espérons ne jamais oublier ce sentiment d'être chez soi avec juste un sac à dos, si simplement. D'autant plus que c'est un sentiment qui se mérite : il met du temps à venir alors qu'on ne l'attend même pas.

On a d'ailleurs réalisé que cette évolution se lisait sur le blog.
Au tout début, tout nous paraissait une découverte, nous listions chaque nouveauté : "Dans le bus on paye en sortant", "Les russes mettent leur alliance à la main droite", et puis peu à peu on s'immerge réellement et tout fait partie du quotidien, c'est en relisant de vieux articles que ça nous est apparu, il y aurait eu tellement de choses à lister si nous avions continué sur la même lancée...

Des repères partout
A un moment du voyage, j'ai envisagé de dresser une liste (subjective) de toutes les choses que l'on retrouve partout : les choses universelles. Parmi elles : les escalators OTIS, la barbe à papa, les paraboles, Angry Birds, les cercles lumineux qu'on vend pendant les feux d'artifice, le jeu Candy Crush, les ballons en hélium à l'image des personnages Disney, les kéké qui relèvent le col de leur polo, Apple, JC Decaux, les sonneries de téléphone portable, etc.

C'est tout bête mais ces petites choses font qu'on ne se sent jamais à des milliers de kilomètres de chez soi, elles font partie des réfèrences que l'on a toujours connues.
Bien évidemment il y a des moments où on est loin de tout ça (dans la forêt russe, dans une ferme en Chine, etc.) mais dès qu'on remettra le pied dans la ville voisine, on se sentira de nouveau appartenir à ce grand bain international, parfois c'est sécurisant de retrouver des repères, quels qu'ils soient, et parfois on aimerait juste fuir en courant...

Les repères peuvent aussi être des personnes : le même touriste que tu retrouves à plusieurs endroits, et ce grâce à votre ami commun, le lonely planet.
Si il y a bien une chose que nous avons appris durant ce voyage c'est que plus jamais nous n'achèterons un guide touristique. Au final nous n'avons utilisé celui du transsibérien que pour les plans, alors nous préférerons une bonne carte et à nous l'aventure !

Aujourd'hui, tout le monde a son Lonely Planet. La seule exception reste le voyageur français qui, parfois, continue à militer et à acheter son Guide du Routard. Le principe est identique : les infos sont exactement les mêmes, les "bon plans" sont les mêmes, et les rubriques "sortez des sentiers battus !" (un must pour tout guide que se respecte) sont également... les mêmes !
Cela modifie considérablement la carte du tourisme et on va maintenant quelque part parce qu'il y a quelque chose à y faire ou à y voir, pareillement on ne voudrait pas se sentir mal en visitant une ville sans faire le truc recommandé par le guide...
Le résultat est qu'on croise souvent les mêmes gens dans les mêmes hôtels, visitant les mêmes temples, allant siroter leur bière dans le bar trop underground du coin. Même dans la rue ou dans le bus, chacun est accroché à son guide, essayant de comprendre les moindres dates de l'histoire du pays qu'il visite, la meilleure chose à manger, les arnaques à éviter, etc. On a même vu des couples, avec chacun son guide !

Mais peut-être qu'après tout, le voyage, c'est aussi boire la pire bière dans un bar miteux, ne jamais trouver le resto qu'on avait repéré sur la carte, se retrouver sur l'autoroute alors qu'on voulait rejoindre le centre ville, bref, toutes ces aventures qui font qu'on s'en rappelle à coup sûr.
Chacun son voyage, nous sommes juste en train de dire que pour nous le Lonely c'est fini, ça peut donner des idées, aider à se projeter dans un voyage futur, mais ça doit rester à la maison, en plus c'est lourd dans le sac !

Si on veut continuer dans les extrêmes, quelques mots sur un archétype de voyageur-tête-à-claques que nous avons baptisé le "Jean-Marie", rencontré à diverses reprises dans diverses auberges de jeunesse... Le Jean-Marie a généralement entre 45 et 65 ans, il a tout vu, tout fait, connait les meilleurs bons plans dont tu n'as rien à faire, et veux te parler sans t'écouter, notamment de ce qu'est la vie et l'être humain (aux antipodes de tes propres conceptions).
Sa spécialité est de faire valoir le nombre de pays qu'il a traversé et la durée de ses voyages (mais ça malheureusement il n'est pas le seul, beaucoup d'autres pensionnaires de l'auberge renchériront...).
Plus jamais nous ne seront envieux ou impressionnés par une personne qui se targue de voyager depuis 1, 8 ou 15 ans, c'est sa vie, son choix, très certainement un mode de vie qui lui correspond, et quand on a trouvé son mode de vie, tout est facile, la durée importe peu, pas la peine de le faire valoir.

Sa bite et son couteau
L'expression est rigolote mais de quoi a-t-on vraiment besoin quand on voyage ?
Avant de partir nous avions réalisé un inventaire de tout ce que nous emmenions avec nous et il faut bien dire que beaucoup de choses étaient de trop...
Après la Russie et la Mongolie on s'est allégés en vêtements pour ne garder que 3 sous-vêtements, 1 T-shirt sans manches, 2 T-shirts longues manches, 1 veste, 1 pull et 2 pantalons chacun (+ 1 robe pour moi).

Plus on avançait et plus on avait envie d'être légers, nos matelas de sol ont alors été donnés, parce qu'on est jeunes et qu'on peut dormir sur nos vêtements au pire... Puis Clém est venue et repartie avec la tente, les oreillers, et des babioles... Au final nous avons 10 à 11kg chacun sur le dos et si c'était à refaire, on essaierait d'en avoir 6 à 8 et de partir avec de plus petits sacs.
Ce n'est pas évident à faire dès le départ, c'est nettement plus facile d'enlever au fur et à mesure, quand on est habitués à avoir peu, et que "un peu moins que peu" ne fait pas peur !

A aucun moment nous n'avons souffert d'avoir peu de choses, de devoir laver à chaque fois sa culotte ou son caleçon en prenant sa douche, au contraire, c'est souvent bien appréciable de ne pas devoir réfléchir à comment s'habiller. On est contents aussi d'avoir pris de vrais vêtements et pas de déguisements décathlon spécial-anti-transpiration-et-super-respirant-fluos, on se sent toujours un peu déguisés là dedans et on voulait voyager comme on est.

Mais voici nos petits tuyaux, ce que nous avons utilisé le plus pendant le voyage, on ne repartirait pas sans !
- Une boussole : en arrivant dans un nouvel endroit, sans carte, on repérait toujours sur internet en amont où la gare se situait par rapport au centre ville puis on marchait dans cette direction, infaillible.
- Du fil et une aiguille : j'ai passé un temps fou à raccommoder chaussettes, pantalons et T-shirts, j'étais partie avec du fil blanc, noir et gris et je les ai tous utilisés !
- Un mouchoir en tissus : plus pratique et moins lourd qu'un paquet de kleenex. On le lave sous la douche si besoin !
- Un carnet et un crayon : pour noter les idées, faire des batailles navales dans le train, dessiner la carte de France quand on nous demande d'où on vient, écrire le nom d'une ville imprononçable en cyrillique pour acheter des billets de train, etc.
- Une moustiquaire : qui nous a sauvé plusieurs nuits
- Une bouteille thermos : mieux qu'une gourde à nos yeux, même si un peu plus lourde. On était bien contents d'avoir du thé bien chaud en Russie et de l'eau bien fraiche au Cambodge !
- Notre boîte en inox pour les repas : Balou, mascotte de ce voyage, on ne compte plus le nombre de fois où on l'a utilisée pour stocker tout et n'importe quoi : beignets, mochis, nouilles, tofu puant, durian (le fruit qui pue). Elle fait sourire beaucoup de monde sur son passage car elle évoque des souvenirs d'enfance et de goûters à l'école, avant que les boîtes en plastique Hello Kitty et Angry Birds ne viennent tout remplacer...

Nous avons fait un voyage plutôt confortable, c'est à dire que souvent nous nous sommes payés le luxe d'une chambre double plutôt qu'un dortoir, un dessert au restaurant, une plaquette de chocolat en cas de blues,...
Le vrai routard, le baroudeur qui dépense au minimum, dort à la belle étoile, et fait du stop pour tous ses déplacements ce n'est clairement pas nous et nous ne l'avons pas rencontré (on aurait pourtant bien aimé).
En ville on s'est clairement fait plaisir, mais à la campagne on était tout aussi bien avec le strict minimum, c'est un équilibre qui nous a réussi.

Tester ses limites
Avant de partir, on a souvent répété que nous n'étions pas partis tester et repousser nos limites, on entendait par là que nous ne nous mettrions pas en danger par amour du risque, ou qu'on ne participerait pas à un concours de parapente, ce genre de choses.
Mais en fait, nos limites nous les avons tout de même testées, et parfois bien repoussées.
En voyage, on se retrouve souvent dans des situations délicates : un mal de ventre dans un bus cahotant, des toilettes qui éveillent les sens (autant la vue que l'odorat) sans papier, des bruits, des odeurs, des animaux, etc.

A un moment j'ai envisagé d'écrire un article s'intitulant "Être une femme en voyage", parce que là aussi on en apprend sur soi. Avoir ses règles en voyage ça peut vite être le calvaire, j'utilise une cup menstruelle et je me suis retrouvée à devoir la vider sans eau courante, en plein milieu de la forêt, pendant 4 jours... Ensuite il faut trouver un moyen de la stériliser pour le prochain cycle, et là bonjour la discrétion d'emprunter une casserole (si par bonheur l'auberge est pourvue d'une cuisine) et d'y plonger sa cup 5 minutes...

Je vois beaucoup de filles en voyages qui sont impeccablement épilées et je crie à l'injustice devant mes poils qui poussent, comment font-elles ? Pareil pour leurs magnifiques cheveux brillants quand les miens sont tout gras et raplaplas, "collés su'l tête" comme dirait ma mère.
Un jour j'ai compris : j'ai vu une de ces filles avec son épilateur électrique dans sa chambre. Non ce n'est pas inné, j'étais rassurée. 
Un autre jour je me suis fait une copine danoise qui se laisse pousser les poils et c'est comme ça et c'est tout, là j'étais décidée.

Résultat, quand on repousse ses limites parfois on est super fiers, parfois on en a ras le bol, et parfois on ne s'en rend même plus compte tant c'est passé dans le quotidien.
Pendant notre mois à Pun Pun nous n'avons pas du tout utilisé de papier toilette, parce que ce n'était pas inclus, que quand on est arrivés on n'en avait pas, et quand on aurait pu en acheter, on s'était habitués sans, à la manière thaï, CQFD.

Si c'était à refaire...
on referait tout pareil mais on ne serait pas contents !
Je m'explique. Ce que nous avons le plus apprécié dans ce voyage c'est ce sentiment de liberté totale que nous y avions : pas d'itinéraire fixé, pas de date butoir, une plage de temps infinie l'un pour l'autre, pas de trousseau de clé, pas de prélèvements sur le compte bancaire.
Mais ce qui nous a le plus fatigué c'est cette énergie du tiraillement comme on l'appelle entre nous : ne jamais savoir où on sera le mois prochain, ne pas avoir de cadre, penser au retour mais ne pas pouvoir le dater.

Vous l'aurez compris, c'est la contrepartie de cet affranchissement.
On a mis beaucoup d'énergie dans des discussions sur le comment et le pourquoi du retour. Un jour on regardait les billets pour l'Australie au mois d'Avril, le lendemain les terrains sur leboncoin.fr...
On a tellement oscillé entre l'envie de rentrer et de construire, et l'envie de continuer et de découvrir que ça nous a beaucoup fatigué, voire même carrément usé parfois. On savait que la décision de retour, il faudrait la prendre nous, que rien n'allait nous indiquer que c'était fini, et mine de rien je crois que ça nous a quand même mis une pression qu'on ne soupçonnait pas.

Pour nos prochains voyages, on partira dès que l'envie s'en fait sentir et plus 3 ans plus tard (même si on a adoré l'évolution de CE voyage et qu'on ne regrette rien), pour un projet précis, et on définira une date de retour pour avoir un cadre, parce qu'on a compris que c'est comme ça que nous fonctionnons.
Enfin on dit ça, mais on est à l'abri de rien...

Et maintenant...
On s'est beaucoup sentis avancer ces derniers mois, même si on ne savait pas toujours dans quelle direction géographique aller ! Le retour (c'est ce mot qui est mal approprié), c'est aussi une avancée, le début de nouvelles aventures, sans l'exotisme environnant.
On se sent plus confiants, on a eu un temps fou, sans aucune pression sociale et financière, pour réfléchir à ce que l'on veut faire de notre vie, et ça c'est plutôt rare et très constructif. 
On a re-découvert à quel point le voyage c'est beaucoup plus facile quand on y est que quand on l'imagine, on s'est fait de nouveaux amis, on a découvert de nouveaux légumes et de nouveaux fruits, de nouvelles langues...

Un jour j'ai demandé à Alex pourquoi nous voyagions au juste, il m'a répondu "Pour goûter".
Je pense que c'était tout à fait approprié. On goûte du bout des lèvres, juste pour voir si ça nous plait ou non et si oui, on approfondit. Nous, on a mis un pied dans le monde en gardant toujours l'autre au pays, chez nos amis, nos familles. Il est temps de rentrer pour retrouver le goût du thym et du laurier, qui nous ont tant manqués.

Ce blog ne sera pas abandonné, oh que non.
Nous avons tout un tas de projets à développer et nous viendrons en parler ici. Peut-être moins régulièrement, mais si la perspective d'en savoir plus sur les maisons en ballot de paille, la première épicerie sans déchets, la confection de son propre biogaz, le filage du lin, et tout ce qui bouillonne dans nos têtes en rapport à l'autonomie en milieu rural, vous intéresse, rendez-vous ici !
De ce fait, le nom du blog évolue... Voir ailleurs (si nous y sommes), devient maintenant Voir ailleurs pour mieux revenir.

A très vite (en vrai) !

Phnom Penh, la tête ailleurs

Dernière étape : Phnom Penh, capitale du Cambodge.
Bon, on ne va pas tourner autour du pot, on n'a pas trop la tête à se promener dans la ville !
Notre temps ici se passe dans notre chambre d'auberge ou à une terrasse à siroter des jus de fruits, en faisant des listes...

On a bien essayé de visiter un peu, on est passés dans des petites ruelles avec des déchets partout, des coqs maigrelets en liberté qui se baladent, on a vu le monument d'indépendance cambodgien, mais rien qui nous ait particulièrement plu. Il règne dans cette ville quelque chose de nonchalant, de très pollué aussi, on n'est pas particulièrement adeptes !

Le monument d'indépendance
Vendeuse de noix de coco, bus touristique et monument

Et puis surtout, en marchant on ne parlait que d'une chose : le retour, les projets.
Ça continue à bouillonner dans nos cerveaux alors on a préféré ne plus se faire violence et prendre le temps de mettre tout ça à plat.

Et ça prend forme figurez vous !
Nous sommes vraiment excités car nous avons déjà un premier rendez-vous dans une mairie du Nord de la France pour évoquer notre projet d'épicerie, 10 jours après notre retour !
Rien n'est fait et il se peut que notre projet ne corresponde pas aux attentes de la commune mais nous sommes ravis à l'idée d'avoir une motivation et une opportunité de présenter notre concept à une personne extérieure.
Vous imaginez bien que le maire a été surpris qu'on le contacte depuis l'autre bout du monde...

Par ailleurs, nous continuons toujours nos petites recherches sur plein de sujets différents pour Tout Faire Soi-même (DIY en anglais), du biogaz au shampoing solide...
Nous rêvons d'un grand terrain et regardons les prix sur le bon coin pour se faire une idée, nous regardons les noms des communes du Nord par nombre d'habitants et apprenons plein de noms rigolos comme Quarouble, Poix-du-Nord, Aniche, Lourches, bref. plus de doutes, c'est là qu'on veut habiter.

Et puis, parce que nous avons le temps, nous regardons des vieux films français en noir et blanc avec Lino Ventura et Jean Gabin, pour cultiver la nostalgie du pays et l'impatience de rentrer !

On avait aussi besoin de dresser un bilan de ce voyage, pour nous aider à tourner la page et mettre des mots sur des impressions. On le mettra en ligne demain, peu avant d'aller prendre notre avion...
Et oui, ça approche !


mercredi 5 février 2014

Périple touristique à Angkor

Et nous voici arrivés au Cambodge qui est, aux dernières nouvelles, la dernière étape de ce voyage !

Notre première halte c'est Siem Reap, connue pour abriter les temples d'Angkor. Il se trouve qu'après 1 mois à la ferme, on a bien envie de faire un peu de tourisme et d'aller les voir ces fameux temples.
Pour ce faire, on prend le pack intégral : le tuk tuk qui vient nous chercher à l'hôtel avec la glacière sur la banquette pour que nous ayons de l'eau fraiche quand bon nous semble et qui nous dépose de temples en temples. C'est ça ou le vélo à louer, et sous cette chaleur on a préféré l'option Deluxe.

Pour ceux qui connaissent les 12 travaux d'Astérix, on a eu l'impression d'être baladé par Caïus Pupus... "Bonne chance, je vous attendrai de l'autre côté, si toutefois vous réussissez" : une balade en tuk tuk, la petite phrase du chauffeur pour nous indiquer où il nous attendra quand on aura terminé, la visite entre 15 minutes et 1h selon le temple, une balade en tuk tuk, etc, etc.
Mais on en a pas mal rigolé et honnêtement, les temples valent le détour.

Les temples oui, car Angkor c'est un gigantesque ensemble de temples, tous bâtis entre le 9e et le 12e siècle, avec le plus connu de tous : Angkor Wat. On a le choix entre un pass une journée, 3 jours ou une semaine, pour nous ça a été 3 jours, et honnêtement c'est bien suffisant !

C'est amusant de visiter un tel site juste après avoir passé un mois à construire car on avait l’œil formaté aux détails d'enduits, tailles de briques,  techniques de sculpture... En gros on a visité Angkor pour glaner des idées déco pour la maison (non non ça ne va pas du tout être kitsch chez nous !)
Tout de suite un échantillon photo de tout ça :

Preah Khan Arbre mort qui s'accroche
Banteay Samrey
Banteay Srey
Preak Khan Détails de gravures dans la roche
Preah Khan Arche qui tient très facilement
Preah Khan Note pour la maison : ne pas planter un arbre sur le toit
Pre Rup
Pre Rup - Le souci du détail
Ta Som La forêt à votre porte...
Roluos Groupe Le tout premier temple, en briques et non en pierres comme les autres
Roluos Groupe Idée d'enduit et de gravures pour le salon
Roluos Groupe
Mebon
Roluos Groupe
Banteay Srey
Et voici voilà notre temple favori, le Beng Mealea, le plus éloigné de Siem Reap, tellement éloigné qu'il reste un mystère pour les archéologues... On a pu se prendre pour Indiana Jones et Tomb Raider, respectivement.





Et enfin, le fameux Angkor Wat qui n'est pas le plus beau à nos yeux mais le mieux conservé, le plus gigantesque et le plus visité !





700 millions de chinois et moi et moi et moi


En tous cas ce qu'on a aussi beaucoup apprécié c'est d'avoir un aperçu de la campagne cambodgienne depuis notre tuk tuk deluxe, parce que les temples sont éloignés les uns des autres et perdus au milieu de nulle part, on traverse des villages, on y voit des gens moudre leur farine avec une poutre en bois, tailler des troncs d'arbre, se baigner, travailler, on voit des buffles, des vaches, des maisons sur pilotis...



Mais voilà le moment que vous attendez tous, celui où on râle et on dénonce !
Lors d'un de nos petits tours on a décidé de prendre l'option "visite du village de pêcheur voisin du temple qu'on vient de faire ce serait quand même bête de passer à côté et de ne pas aller le voir", il était aussi question d'y voir une forêt inondée et ça ça nous disait bien... Alors on dit banco !
En fait ce n'est pas si voisin que ça, notre chauffeur nous y amène et on découvre que c'est 20$ par personne pour la visite... On se sent un peu au pied du mur et on se dit que ça doit VRAIMENT valoir le coup alors on sort l'argent.
Là on arrive à l'embarcadère et c'est la grande blague, une centaine de grands bateaux mais on ne mélange pas les groupes, on arrive à 2 on monte à 2, et si tu es tout seul tu auras ton bateau et ton chauffeur rien qu'à toi, tant pis si ça pollue la rivière pour rien !

Mais où sont partis mes amis ?
 Quant à la balade, on a eu l'impression d'être à Euro Disney, de faire un safari d'humains "Oh regarde cet enfant nu qui se baigne !" "Fais coucou à la dame pauvre mon chéri !".
On serre les dents et on attend la forêt inondée... Là le chauffeur s'arrête et un monsieur vient gentiment nous expliquer que pour la forêt c'est 5$ supplémentaire par personne, qu'il faut soutenir les gens du village et que ce sera un autochtone qui nous fera la visite sur un autre bateau...
Effectivement on jette un oeil dehors et on voit cent pirogues pleines de gens qui nous attendent... Tant pis pour la forêt, on refuse poliment en faisant remarquer qu'avec 20$ déjà payés, notre soutien est déjà bien appuyé. Ah bon le prix de l'entrée n'a rien à voir avec les gens du village ? Mais qui récupère notre argent alors ?

Donc la balade continue pour arriver au large où le bateau s'arrête une fois de plus. Cette fois une pirogue vient à notre rencontre et une dame vient nous vendre des biscuits, des bières et du plastique en tout genre. Le chauffeur se retourne immédiatement vers nous "Vous voulez rentrer ?", je pense qu'il a bien compris la situation...

La vente au large
On s'est sentis plutôt mal pendant toute la promenade, on avait franchement honte de faire partie de ce tour, d'être mis dans la même case que ces deux jeunes filles qui faisaient bronzette en soutien-gorge sur le pont de leur bateau, juste à côté...
Quand on y pense, on aurait franchement pu se douter que c'est ce qui allait se passer, mais on a baissé notre garde après un mois à Pun Pun... Le village était typique c'est sûr, et les autres touristes avaient franchement l'air ravis de cette immersion tellement authentique, nous le soir même on achetait nos billets pour rentrer !






Notre conseil : si vous venez ici, restez en aux temples !

Quant à la ville de Siem Reap, c'est des resto en tous genres, des enfants qui font la manche, et des touristes qui les ignorent pour la plupart. Les temples on vous dit !

Nous sommes arrivés ce soir à Phnom Penh, la capitale, où nous allons profiter des derniers jours du voyage, tout doucement... On est heureux.


Oh et au fait, Clém, on a vu des singes, c'est bon on peut partir tranquilles !






lundi 3 février 2014

Et si dans une semaine ... ?

Cela fait pas mal de temps qu'à travers de longues discussions posées on oscille entre continuer le voyage ou rentrer, mais ces derniers jours, ces longues discussions prennent de plus en plus de place et alimentent nos interrogations ...

Depuis notre départ, nous nous disions que nous sentirions le moment où ça y est, nous nous sentons prêt à rentrer, nous en avons vu assez, nous avons des choses à faire !
Mais voilà, le fait est que dans un voyage comme celui-ci, où aucune date de retour n'est prévue, où d'ailleurs rien n'est prévu à moins d'un mois d'intervalle, nous avons le temps de traverser tout un tas de phases...

Les positives comme :
- C'est génial d'être à deux tout le temps
- C'est génial d'avoir tout ce temps devant nous
- C''est génial de pouvoir se sentir chez soi partout
- C'est génial de savoir que tout ce dont on a besoin  pèse 21kg...

... Mais aussi  les négatives comme...
- Participer au flot du tourisme de masse
- Cautionner des restos ou des hôtels qui se font de l'argent sur le dos des voyageurs en offrant le strict minimum
- Désespérer de voir que dans chaque projet que l'on visite on voit toujours des limites dans les valeurs...

Puis, peu à peu dans le voyage, nous avons dessiné les traits d'une vie que l'on voudrait construire à deux : monter un projet d'épicerie, jardiner, construire notre famille, animer l'endroit où l'on habitera, expérimenter des choses culinairement, expérimenter, avoir de l'espace pour créer.
Tout ça était assez flou lorsque nous sommes partis, mais au fur et à mesure nous avons appris à comprendre ce que l'on aime, ce à quoi l'on aspire réellement, et trouver un projet qui nous convienne à tous les deux et dans lequel on ait le sentiment de faire bouger les choses.

Dans cette optique, continuer le voyage reviendrait à voir encore plus de projets et de façons de faire, rencontrer toujours plus de personnes, et cela continuerait à alimenter notre soif de curiosité, mais cela nourrirait aussi en nous une certaine frustration de ne pas dépenser cette énergie dans nos propre projets.
Nous avons le sentiment d'avoir vu assez de bonnes idées pour maintenant voler de nos propres ailes et expérimenter, faire des erreurs, recommencer, chercher, mais dans tous les cas : agir.


Continuer le voyage sans chercher à aller à la rencontre d'autres projets reviendrait simplement à visiter, autrement dit, faire du tourisme. Et là, nous en avons soupé ! L'usine à tourisme, sur laquelle nous reviendrons dans un prochain article, ce n'est vraiment pas pour nous.
Nous avons essayé ici, à Siem Reap, de nous replonger dans un petit bain touristique en faisant la balade des temples d'Angkor : ce n'est vraiment pas ce que l'on préfère. Oui, c'est impressionnant, oui c'est beau, mais il manque cruellement d'humanité là-dedans. Le va-et-vient anonyme de touristes qui paient leur entrée nous écœure, nous déçoit à chaque fois profondément. Nous ne sommes pas à la recherche de ça.

Et à vrai dire, nous ne sommes plus à la recherche de quoi que ce soit. Nous ne courrons plus après quelque chose qui viendrait nous apparaître comme la réponse à notre vie. Nous sommes apaisés maintenant, et bourrés d'énergie pour bâtir !

Mais quelle est donc la bonne décision lorsqu'on ressasse toutes ces idées et que rien ne ressort, que l'on ne "sent" pas la bonne réponse ?

Il a fallu que l'un d'entre nous soit plus tétu que l'autre pour se rendre à l'évidence : le voyage ne nous apportera plus ce que nous sommes partis chercher, nous l'avons déjà trouvé.

Mais pour faire court, la décision est là, et sans appel : nous rentrons ce lundi 10 février ! Les billets sont pris, nous atterrirons à Bruxelles dans l'après-midi !
Devant nous : une semaine pour se familiariser à l'idée (qui n'a pas été simple à prendre pour la moins têtue des deux...) et prendre le temps de s'impatienter !

Alors ? Chez qui la première raclette ?





dimanche 2 février 2014

44 jours en Thaïlande - LE BILAN

Les 5 mots les plus utilisés
Kopkunka/Kopkunkrup - Merci (différent si l'on est une fille ou un garçon)
Sawatdika/Sawatdikrup - Bonjour ( la même chose)
Mai ao lowat Pas de paille ! (mais la plupart du temps ça ne marche pas)
Mang saoui rat - Végétarien
Hmmm  - La manière thaï de dire oui
Pour tout vous avouer, on n'a pas beaucoup travaillé notre thaï en restant un mois au même endroit où tout le monde parlait anglais, mais on va se rattraper avec le Khmer au Cambodge !

Ce qui nous manquera le plus
- Faire sécher son linge (et surtout nos jeans) en une après-midi sur la corde à linge
- Le sentiment de pleine confiance en soi que procure le fait de construire une maison
- Les photos du Roi auxquelles on commençait à s'habituer...
- La facilité de trouver un resto végétarien, apparemment au Cambodge ça va se compliquer...
- La facilité d'avoir de l'eau potable à Pun Pun avec leur système de filtration d'eau de pluie, pendant un mois plus une seule bouteille en plastique, le pied !

Ce qui nous manquera le moins
- Le flot de touristes américains qui parlent fort avec des gros tatouages
- Le fait d'être en groupe : on est vraiment contents de se retrouver tous les 2 après un mois en communauté !
- La routine qui commençait à s'installer à Pun Pun : le son de la cloche pour aller manger, les mêmes horaires chaque jour, la douche après le travail et surtout notre lit qui n'était qu'une planche de bois avec un mauvais matelas en mousse de 2cm d'épaisseur...
- Manger de la papaye à chaque repas !

Meilleures choses à manger
- Les mangues avec riz gluant et plus généralement le riz gluant sous toutes ses formes
- Les algues frites sauce piment, un délice !
- Le Kaoh Soi, cette soupe de lait de coco épicée avec des nouilles et une bonne dose de citron vert
- Un nouveau fruit : la sapotille, avec un goût entre la date et la figue !

Meilleur(s) moment(s)
- Notre réveillon de Noël avec Clém, flageolets, vin rouge et Beaufort
- Les discussions enrichissantes qu'on a pu avoir à Pun Pun sur les tremblements de terre aux Philippines, la politique en Thaïlande, les moeurs au Danemark, la généalogie en Nouvelle Calédonie, le code d'urbanisme au Colorado, etc.
- Poser les briques de notre maison pour mieux en imaginer les espaces et être contents du résultat
- Se dire qu'en fait une maison toute riquiqui sur roues c'est chouette aussi, et recommencer à tout imaginer

Les idées qu'on garde
- Utiliser un panier en bambou comme passoire
- Vu dans un livre : popper des pois chiche, c'est à dire les faire sauter comme on fait du pop corn apparemment c'est délicieux, mais il faut utiliser une variété spéciale
- Tout ce qu'on a appris sur la construction !
- Les résultats des expérimentations d'Alex dans son jardinet. Exemple : planter des bâtons pour attirer les araignées, qui amèneront à leur tour d'autres insectes et formeront une vie souterraine,...

Ce qu'on vous a caché
- Vous l'avez peut-être remarqué, plus de sons ces temps-ci sur le blog. On a un souci de câbles de micro et pas de fer à souder pour y remédier, il va hélas falloir attendre un peu pour les prochains, ou écouter en mono...

- Pour notre dernière soirée à Pun Pun, juste après avoir dit au revoir à tout le monde, une surprise nous attendait dans notre chambre : un petit scorpion, juste derrière la porte ! Il parait que plus ils sont petits, plus ils sont dangereux... Heureusement on nous a aidé à l'évacuer (et à le tuer malheureusement, pas d'autres choix)

- Dans la série des maux, 2 petites choses. La sciatique d'Alex qui s'est malheureusement réveillée et qui ne se rendort pas, et de mon côté un joli souvenir des briques sur mon petit orteil...
Pied boueux et orteil bleu
- Alex a eu le mal du pays. Un vrai de vrai où il n'avait envie que d'aller se promener dans une forêt du Nord, manger une frite et faire un détour par le carnaval de Dunkerque... Vous l'auriez entendu, en train de vendre les bienfaits du Nord à qui voulait l'entendre ! Peut-être que notre itinéraire en sera modifié ? Nous verrons comment tout ça évolue.

- Du coup on a refait des frites ! Tout le monde a apprécie, même si ça nous a pris 2h30 à cause d'une mauvaise casserole...